Définition de IMPARDONN, E

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DÉFINITIONS - REMARQUE - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : in-par-do-na-bl'

DÉFINITIONS

1
Qui ne mérite point de pardon.
Sa beauté [de Junon] méprisée, impardonnable outrage
de SEGRAIS dans Énéide, I
Boursault critique Segrais d'avoir employé ce mot [impardonnable] qui, suivant lui, n'était pas français
de SEGRAIS dans Mémoires, t. II, p. 140
Peut-être Aristote avait-il offensé personnellement par quelque trait de raillerie le prêtre de Cérès Eurymédon, crime plus impardonnable que s'il n'eût attaqué que les dieux
de Charles ROLLIN dans Hist. anc. t. XII, liv. XXVI, 1re part. ch. 2, art. 52, dans POUGENS.
Il se dit aussi des personnes. Vous êtes impardonnable d'avoir agi ainsi.

REMARQUE

1
On a attribué à Segrais la création de ce mot ; tout au plus peut-on admettre qu'il l'ait remis en usage. Impardonnable est dans Froissart, comme Ménage l'avait du reste remarqué.

HISTORIQUE

1
XIVe s.
Vous savez comment le roi Charles de France traitoit secretement devers les bonnes villes de Bretagne, afin qu'elles ne se voulsissent mie ouvrir ni recueillir les Anglois, et, là où ils le feroient, ils se forferoient et seroit ce forfait impardonnable
de Jean FROISSART dans II, II, 70

ÉTYMOLOGIE

1
Im .. négatif, et pardonner.

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